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Historique du Village
Saint André de Majencoules est un petit village des Cévennes
méridionales, " chef-lieu " de la commune du même nom qui s’étend sur
la haute vallée de l’Hérault, à partir du confluent de ce fleuve avec la
rivière de l’Arre qui arrose Le Vigan, et qui touche à ses limites nord, la
commune de Notre Dame de la Rouvière et celle de Valleraugue, laissant sur sa
gauche et sur sa droite les communes de Mandagout et celle se Saint Martial.
Les historiens locaux ont souvent limité les débuts de l’histoire locale à la
présence d’un prieuré bâti par les moines de la toute proche et très importante
abbaye d’Aniane, venus, au 12ème siècle, essaimer en ces lieux désertiques, et
apporter dans ces terres de refuge la culture du châtaignier. De fait il ont
surtout enseigné et appris aux habitants l'art de greffer, de faire des
pépinières et peut-être des espèces nouvelles. Mais on ne peut pas dire qu'ils aient
introduit les châtaigniers en Cévennes. Il n'y a aucune preuve à cela. La
présence du châtaignier en Cévennes est à attribuer d'abord à la nature.
De même, ces contrées étaient très probablement habitées depuis des temps
immémoriaux sur un type d'habitat dispersé. C'est une des caractéristiques très
particulières de nos Cévennes et de la Commune de Saint André de Majencoules
.On trouve d'ailleurs des noms de lieux très anciens dont plusieurs
concomitants à l'arrivée des moines.
C'est le pays des Volques Arécomiques, appelé parfois Première Narbonnaise,
parfois sans fondement réel Septimanie, puis Occitanie, ou Bas-Languedoc et
actuellement Occitanie.
Grégoire de Tours ne parle-t-il pas dans son Histoire des Gaules de cet
évêché mystérieux d'Arisitum ou Arisdium de l'époque mérovingienne ( VIe
VIIe siècle) dont on sait très peu de choses sinon qu'il était quelque
part dans ces vallées ? S'il y avait évêché, il y avait de la population
bien avant l'arrivée des moins Bénédictins ! !
C'est ainsi que l'on trouve cités plusieurs de ces lieux, à la même époque
de l'arrivée des moines d'Aniane :
- Le
Pied-Méjean (ou Pié Méjean) Podium de Maujoanna en
1218 ( dans le Cartulaire de Saint Victor de Marseille au ch 1000)
- Les Pauses Mansus de
Pausis, parocchia sancti Andreae de Majencolis en 1287 ( Cartulaire de
ND de Bonheur ch 110) Castrum de Pausis, in diocesi Nemausiensis en
1225
- Peyregrosse A. de
Pétragrossa en 1223 ( Cartulaire de ND de Bonheur ch 17) puis 1256 et
en 1307 P. de Petragrossa ( dans les papiers de
la famille d’Alzon) et enfin Mansus de Petragrossa, parrochia Sancti
Andreae de Majencolis en 1472 ( fonds Razoris). Peyregrosse apparait
en 1709 puis en 1755.
- Le Cambon Mansus del
Cambo , parrochia Sancti Andreae de Magencolis en 1235( Cartulaire
de ND de Bonheur ch 17) puis en 1287 et 1472 ( fonds Azoris)
- Valbonne G. de Vallebona en
1256 (Cartulaire de ND de Bonheur ch 111), A.de Vallebona en
1430; Mansus de Vallebona, parochia Sancti Andreae de Majencolisen
1446 ( fonds J.Montfajon not. au Vigan), Fons de Vallebona en
142 ( fonds Azoris) et la Ferme de Valbonne en 1695.
- Camias Mansus de Camiaz
qui est in parrochiae Sancti Andreae de Magencolis en 1224 (
Cartulaire de ND de Bonheur ch 43) puis en 1256; Mansus de Camiasen
1430 ( fds Azoris) et Valatum de Camiassio en 1513 ( Me
Bilanges Not au Vigan)
- Le Villaret Mansus de
Vilareto parochia Sancti Andreae de Magencolis en 1472 (fonds Azoris
notaire du Vigan)
- La Coste Mansus de Costa
in parochia Sancti Andreae de Magencolis en 1275 (Cartulaire de ND de
Bonheur ) puis en 1312 ( papiers de la famille d’Alzon)
( on peut aggrandir la photo en cliquant dessus )
On trouve aussi Pomaret en 1430, Le Bouis en
1357, le Malpas en 1331, La Grassarié en
1280, Les Launes en 1469, Le Rey en 1224
et en 1472 , Le Prat en 1513, Pont-d'Hérault :
Mansus Pontis-Eravi en 1513 ( A.Bilanges Not. au Vigan) ainsi
que Le Sigal en 1513 ( fonds Bilanges)
La paroisse de Saint André ne figure pas dans la bulle d’Adrien IV du 10
décembre 1156, qui énumère les biens et possession de l’évêque de Nîmes et du
Chapitre et ce n'est qu'en 1224 qu'on la retrouve citée dans le cartulaire de
Notre Dame de bonheur.
D'autres lieux
mériteraient des recherches et des investigations, et si les menhirs et dolmens
sont bien plus nombreux sur le causse voisin, il y a sur le territoire de la
commune au moins un lieu qui s’appelle " pierre plantée " . Ce n’est
pas un pur hasard. On peut dire que c'est le signe d'un habitat très ancien.
Saint André de Majencoules compte plus de dix-huit hameaux ou lieux-dits
pour lesquels on trouve des traces écrites dès le début du 12ème siècle au
moment où apparaît Parrochia Sancti Andreae de Magencolis (1224). C’est dire
que ces lieux existaient très certainement quand les moines sont venus
construire leur première église au lieu-dit Saint André. Un très bref retour en
arrière nous permet de regarder cet éphémère évêché d’Arisitum : Le Vigan, dont
Saint André dépendait. Grégoire de Tours nous apprend qu’il n’était pas placé
sous la juridiction de l’évêque métropolitain de Narbonne. Il semble en effet
qu’après la bataille de Vouillé en 504, l’autorité des Francs se soit installée
ici, sans doute arrivés par le couloir de la vallée de l’Arre, plus accessible
que par la muraille de l’Aigoual, plus difficile à franchir, et se soit arrêtée
aux portes (peut-être le défilé de l’Hérault au nord de Ganges) de cette région
qui a bien failli s’appeler " Septimanie" et qui était alors régie
par les Wisigoths qui avaient supplanté en ces terres de Province romaine,
l’empire romain en pleine décadence. On sait aussi que 200 ans après les
Wisigoths, les Maures vinrent s’établir dans la région et prirent en main son
organisation. Mais ils furent arrêtés aux frontières de nos régions, par
exemple vers Meynes et Fournès en direction du Rhône, et chez nous très
certainement au col de Mourèzes, entre Mandagout et le Vigan. Il y a là sujet à
travail et à recherches pour compléter les monographies de nos villages
cévenols.
Saint André est situé sur la viguerie de Meyrueis ( 1 ) dans la
sénéchaussée ( 2 ) de Beaucaire.
Saint André comptait 5 feux ( 3) en 1384 selon le dénombrement de la
Sénéchaussée de Nîmes, mais il est quasi sûr qu’il s’agit là du seul lieu-dit.
En 1661 on dénombre 240 feux "catholiques" ( les guerres de religion
sont passées par là !) ; et en 1789 on dénombre 330 feux, sans doute déjà sur
l’ensemble du territoire de la paroisse . La commune comptait près de 1800
habitants à la fin du 19ème siècle, à la grande époque de la sériciculture, des
filatures et des fabriques de bas, pour retomber à 556 habitants en 2006.
L’histoire de Saint André de Majencoules est étroitement liée à l’évolution de
la paroisse et à celle du château.L’église a suivi l’évolution de la population
et il ne reste plus rien de la primitive église. Du bâtiment reconstruit après
le premier prieuré des moines pour en faire l'église paroissiale on trouve
encore aujourd’hui la façade en granit du pays, de style roman toscan très
caractéristique, avec un portail central (cette façade a été remaniée au 19 e
siècle et le portail a été ajouté sur le modèle de celui de la grande filature,
ainsi que celui de la façade du château, les trois étant strictement de même
facture) un oculus, et quatre piliers encastrés dans la muraille, la première
travée, dite des tribunes avec un bel arc roman et la tour du clocher,
malheureusement revêtue de crépis. Ces trois éléments sont de la même époque
romane.
Tout le reste de l’église a été refait par un architecte qui a laissé
dans le diocèse de nombreuses traces de son talent, mais en faisant fi de ce
que l’époque romane avait bâti. Il est vrai qu’il fallait consolider et
agrandir ! Les belles statues en bois dorées reléguées dans un premier temps
dans les tribunes et supplantées par les statues actuelles en plâtre peint
n’ont pas survécu aux différentes modes qui ont précédé ou suivi le dernier
grand concile Vatican II.
Le cimetière qui était aux abords direct
de l’église a été plusieurs fois déplacé, pour finalement abandonner son avant
dernière place à l’entrée actuelle du village, aux abords de la grande croix, à
la route qui traverse le village par le grand pont dans la direction de
Mandagout. On peut avoir une idée plus précise du village et de sa structure
médiévale, quand on l’aborde par l’ancienne route de Mandagout, du côté des anciennes
écoles, puis on descend par la rue principale, qui passe sous la place en
suivant l’actuelle rue dite du Prieuré, pour rejoindre le chemin qui grimpe le
long du parc du Château et rejoindre l’autre entrée du village qui se faisait
du côté de la petite croix dite "du regard ". De là on
découvre un beau panorama sur Peyregrosse, et ses nombreux lieux-dits, sur La
Coste, Les Pauses, le Bosc, les Launes, les Padens, les Suels et au loin Notre
Dame de la Rouvière, Ardaillès, le Mont Liron et les derniers contreforts avant
l’Aigoual, qu’on ne voit pas ! De cet endroit on peut revenir vers le haut du
village, par un chemin qui offre une belle vue sur les toits des maisons, où la
tuile romane a remplacé les ardoises ou lauzes, en passant par le vieux pont
roman hélas très abîmé et qui mériterait classement et restauration. En faisant
ce circuit on situe bien l’actuel château, baptisé Manoir Saint Louis sans
aucun lien avec son histoire et ses différents bâtisseurs et propriétaires
successifs. Probablement tour fortifiée à ses origines, sur un éperon rocheux,
ce qui reste de la vieille construction a été habilement englobé par les
constructeurs dans la structure actuelle. Les parties les plus anciennes sont
la tour de droite quand on est face au château, la cuisine et l’arrière-cuisine
ainsi que la cour de ce côté là. Toute cette partie est en décalage de niveau
dès le premier étage. De même la tour de l’escalier et l’aile qu’il dessert.
Ceci a obligé le constructeur à jouer avec les fausses portes et fausses
fenêtres.
La porte de la façade centrale et les fenêtres au dessus, donnent sur un
mur maître, sans doute un des plus vieux murs du bâtiment. De même pour établir
la grande salle on a percé un mur du moyen-âge (sic !) et toute la façade
classique du château sur le village, porte des traces de fenêtres aveugles que
d’aucun ont dit murées pour éviter de payer l’impôt sur les ouvertures. Ce
n’est pas tout a fait exact si l’on étudie de près le découpage des pièces de
l’intérieur. Il s'agit bien d'une question esthétique liée aux ajouts
successifs et au niveau des différentes pièces. Les derniers travaux ont été
faits sous la responsabilité de Monsieur d’Assas de Chamfort,
contemporain du Roi soleil, mais c’est son successeur qui est le plus connu.
Maréchal de Camp des armées du Roi, noble Antoine Guichard de la
Lignière, ( voir l'article sur le blog ) natif du
Vigan a été élu, au bénéfice de l’âge, député de la noblesse aux Etats Généraux
de 1789 pour la Sénéchaussée de Nîmes. Il fut ensuite député à l'Assemblée
Constituante et membre de la "Parfaite Union". Les dictionnaires et
autres ouvrages sur la Révolution nous disent qu’il n’eut pas une attitude bien
définie et ne fit aucune intervention remarquée. Ce sont ses initiales qui sont
entrelacées au-dessus du beau portail en fer forgé de la cour d’honneur du
château.
Les Delpuech
de Lomède lui succédèrent. ( voir leur généalogie )
Après avoir pris une part active dans la vie
et l’administration de la commune à la fin du 19ème siècle et au tout début du
20ème ils laissèrent leurs biens de Saint André à l’évêché de Nîmes qui permit
à l’Association diocésaine de Vacances d’organiser là des séjours de vacances
pour les jeunes nîmois et gardois.
Le château a été repris par la municipalité
qui offre ainsi aux habitants un lieu agréable de rencontres et d’activités
diverses, ainsi que des possibilités d’accueil de groupes de passage venus
découvrir nos belles Cévennes.
Les armoiries qui sont sur le pilier de droite à l'entrée du
choeur, ne sont pas celles des del Puech de Lomède comme on l'a cru et dit
pendant très lontemps. Ce sont les armoiries de la famille Trono devenue Tron,
puis Tron de Bouchony par les différentes alliances de cette famille.
Originaire de Venise où un de ses membres , Nicolas Trono fut doge au Xème
siècle, un de ses membres vint s'implanter à Avignon et épousa une fille
unique, Melle de Bouchony, dont il prit le nom.
Auguste Tron de Bouchony ( 1838 - 1908 ) avait
épousé, le 20 février 1870, à Saint André de Majencoules, Hilda Del Puech de
Lomède ( 1843 - 1912 ), la soeur aînée d'Oswald Del Puech de Lomède.
Les armes se lisent ainsi : " Bandé
d'or et de gueules de six pièces, au chef d'or chargé de trois fleurs de lis de
gueules, au pied nourri qui sont Trono" surmonté d'une couronne
de marquis, qui a disparue lors de la dernière restauration de l'église.
Dans la restauration des peintures de l'église la couronne de Marquis a été effacée
( Il y a bien six bandes or et gueules
et le chef est bien avec trois fleurs de lys à la forme caractéristique:
"au pied nourri")
Les armes sur le pilier en face, sur la gauche, sont les armes des Bérard de
Montalet-Alais, famille aliée aux Tron de Bouchony et aux de Lomède.
Les autres armoiries peintes sur les autres piliers du Choeur sont celles des évêques ou archevêques ainsi que celle du Pape à l'époque de la consécration de l'église. On distingue les armes de Léon XIII avec un cyprès.
A la clef de voûte les armoiries sont celle de l'évêque de Nîmes au moment de la consécration, Monseigneur Besson, avec sa dévise " In te Domine speravi" .
Le village a lourdement payé son tribut aux différentes époques et les guerres
de religion l’ont profondément marqué. Le duc de Rohan au 17ème siècle a tenté
de convaincre les habitants de rejoindre la religion protestante. La résistance
des habitants a été forte et les maisons ont été détruites jusqu’au niveau des
caves. Si on regarde les façades ont voit nettement en plusieurs endroits de
belles portes, aux pierres très finement et sobrement taillés, de type
médiéval, et on s’aperçoit qu’au-dessus l’habitat est différent. On ne trouve
qu’une seule fenêtre à meneaux dans une petite ruelle, à droite en montant dans
la rue principale sur le côté droit.
Quelques génoises au
bord des toits, en pierres taillées, indiquent les plus vieilles maisons. Au
18ème siècle c’est la guerre des camisards qui a sévit en ces lieux restés très
catholiques.
Il en reste une coutume en train de se perdre
qui est de marquer l’entrée principale des maisons d’une croix souvent peinte à
la chaux. C’était le signe d’appartenance à la religion catholique et ce sceau
évitait massacres et destruction. La fermeture des filatures, l’arrêt des
usines à Peyregrosse, ont marqué de nombreux départs et la perte de vitesse de
la commune.
Ces dernières quarante années les lieux-dits
et hameaux après s’être désertifiés voient arriver une population nouvelle qui
se sent bien ici. L’administration communale a repensé l’organisation de la vie
de façon différente et plus adaptée aux modes de vie actuels : adduction d’eau
d’abord, puis regroupements des écoles, aménagements de lieux de rencontres
comme le château, piscine, soutien à de nombreuses initiatives locales, actions
qui ont permis de revitaliser la Commune.
La culture de "l’oignon doux des Cévennes
",( 4 ) …et de saint André ! l’aménagement des nouveaux locaux de la
coopérative à Cluny, sont autant de facteurs qui prouvent que la Commune de
Saint André a pris les dispositions qu’il fallait pour regarder l’avenir.
(1) Le mot " viguerie" dérivé de l'ancien provençal
vigaria. Il désignait une circonscription administrative intermédiaire entre la
communauté et le diocèse civil. La viguerie du Vigan et Meyrueis comportait
trente-huit communautés en 1632, soit les actuels cantons du Vigan, d'Alzon, de
Trèves, de Valleraugue et une partie de celui de Sumène, soit à peu près
l'arrondissement du Vigan avant la réforme de 2015/2016.
(2) La Sénéchaussée est une circonscripotion administrative
des provinces du Midi. Au XVI ème siècle le Languedoc en comptait cinq dont
celle de Nîmes et de Beaucaire. Elles étaient divisées en vigueries.
(3) de façon générale, on compte au moins 5 personnes pour un feu.
( 4 ) A propos de l'oignon doux je rappelle cette anecdote
historique et la Chanson de l'oignon :
La légende veut que la veille de la bataille de Marengo, le 14 juin 1800,
Bonaparte faisant la tournée de ses troupe ait aperçu des grenadiers qui
frottaient vigoureusement quelque chose sur des tranches de pain. "-Que
diable frottez-vous donc sur votre pain? " leur demanda-t-il? - "
C'est de l'oignon mon Général" - " Ah très bien, il n' y a rien
de meilleur pour marcher d'un bon pas sur le chemin de la gloire! ".
La chanson de l’oignon est restée célèbre durant toutes les batailles de la
Révolution et de l’Empire. Elle vante les qualités du pain frotté d’oignon
qui faisait l’ordinaire de la soupe des grognards. Comme faisaient nos vieux
Cévenols. L'histoire ne dit pas si ces grenadiers étaient des Cévenols !
L’oignon était connu depuis Pline l’Ancien pour ses vertus diurétiques,
antiseptiques, antibiotiques, stimulant l’appétit et la digestion. Pour le
traitement des engelures et des plaies, il était utilisé en cataplasme.
Une sorte de panacée pour le grognard, et pour pas cher !
Paroles
1er couplet
J'aime l'oignon frit à
l'huile,
J'aime l'oignon car il est bon.
J'aime l'oignon frit à l'huile,
J'aime l'oignon, j'aime l'oignon.
Refrain
Au pas camarades, au pas camarades,
Au pas, au pas, au pas,
Au pas camarades, au pas camarades,
Au pas, au pas, au pas.
2 ème couplet
Un seul oignon frit à l'huile,
Un seul oignon nous change en Lion,
Un seul oignon frit à l'huile,
Un seul oignon un seul oignon
Refrain
3 ème couplet
Mais pas d'oignons aux
Autrichiens,
Non pas d'oignons à tous ces chiens,
Mais pas d'oignons aux Autrichiens,
Non pas d'oignons, non pas d'oignons
Refrain
4 ème couplet
Aimons l'oignon frit à
l'huile,
Aimons l'oignon car il est bon,
Aimons l'oignon frit à l'huile,
Aimons l'oignon, aimons l'oignon
Refrain
© copyrigth Jean
Mignot